dimanche 26 juin 2011

Education Fraude: Cinq candidats au probatoire G2 suspendus

Ils écopent de trois ans de suspension après avoir été surpris lors de l'épreuve de comptabilité mercredi dernier à Douala.

Le jeune Martin Firmin B, 20 ans, élève en classe de première G2 au Lycée technique de Koumassi à Douala n'a pas mesuré la portée de l'acte qu'il a posé mercredi 22 juin 2011 au lycée de Bonadoumbè, centre d'examen du probatoire G2 dans lequel il composait. Ayant constaté que plusieurs candidats se passaient une feuille du premier banc au fond de la classe, Martin Firmin a demandé à avoir lui aussi la feuille sur laquelle se trouvaient les réponses de l'épreuve de comptabilité sur laquelle il planchait comme ses autres camarades.
Devant le refus de son voisin de banc, Martin Firmin décide de tout révéler. «C'est ainsi qu'il se lève, attire l'attention d'une des surveillantes de salle qui découvre qu'une feuille de composition a circulé du premier banc au dernier», raconte Ariane, une autre candidate. La surveillante sort précipitamment, et se rend au bureau du chef de centre qui se trouve être le proviseur dudit lycée.

Ce dernier, informé des faits, va alerter le chargé de mission. Six candidats sont alors mis en cause : deux filles et quatre garçons. Ces derniers sont convoqués dans le bureau du chef de centre où chacun d'eux donnera sa version des faits. Ils n'achèveront pas l'épreuve de comptabilité. Toutefois, ils seront autorisés, apprend-on, à composer la seconde épreuve de la journée qui est l'anglais.
Hier, jeudi 23 juin 2011, dans la cour et à l'entrée du centre d'examen du lycée de Bonadoumbè, le sujet continuait encore d'alimenter les causeries. Surtout que cinq des six présumés tricheurs étaient absents ce jour là. Il s'agit notamment de Martin Firmin B, trois de ses camarades du lycée technique de Koumassi et un autre candidat inscrit au collège Saint Michel.
Cette absence se justifiait par le fait que lesdits candidats ont écopé de trois ans de suspension. Autrement dit, ils sont interdits d'examen pendant jusqu'en 2014. Approchée, le chef du centre n'a pas souhaité en dire davantage sur cette histoire de fraude. «Je ne peux débattre de ce sujet en ce moment. Mais ma hiérarchie est informée, la direction des examens également. Pour l'heure, il est important d'éviter de perturber les autres candidats», a indiqué Irène Debié.

Aristide Ekambi

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